Espagne — La Guardia Civile Espagnole a fait fort, il y’a quelques jours. Un homme s’est filmé entrain de jeter un réfrigérateur usagé en pleine nature du haut d’une colline. La scène durant à peine 20 secondes a suffi pour susciter l’indignation des internautes, sur les réseaux sociaux, sensibles à ce genre d’actes de non respect à la nature.
#ÚLTIMAHORA | Despiden y multan con 45.000 euros al joven que lanzó una nevera por un monte de #Almeria
Los compañeros del Seprona ha identificado a este hombre que se grabó lanzando un frigorífico en un monte.👏👏 pic.twitter.com/zdubu2ZxBx
— AUGC Guardia Civil (@AUGC_Comunica) July 31, 2019
Le protagoniste a été aussitôt identifié par les agents du service de protection de la nature, une unité de la Garde civile espagnole chargée de la conservation de la nature et de la gestion du secteur de la chasse et de la pêche. Fait insolite, La Guardia Civile a obligé le contrevenant à récupérer son frigo tout en le filmant pour partager l’enregistrement vidéo quelques heures après sur les réseaux sociaux pour le plus grand plaisir des internautes.
#ÚLTIMAHORA| Así ha recogido el joven implicado el frigorífico que había lanzado por un monte en #Almeria.
👉Nuestros compañeros del Seprona de #GuardiaCivil le han acompañado.
Buen trabajo compañeros👍🏻 pic.twitter.com/tPuNvK9WJT
— AUGC Guardia Civil (@AUGC_Comunica) July 31, 2019
Selon les premiers éléments de l’enquête la personne qui figurait dans l’enregistrement était un employé d’une entreprise spécialisée dans la gestion des déchets dangereux. La Garde Civile espagnole a accusé son employeur, une société de gestion des déchets Olula del Río, d’être la responsable d’une infraction par l’un de ses employés dans la région d’Almanzora (Almería).
Il est apparu, ensuite, que l’entreprise disposait sur son site de stockage d’appareils similaires datant de plus de dix ans, ce qui représente aussi une infraction à la réglementation qui n’autorise qu’un stockage temporaire pour une période de six mois, maximum.
Une enquête a été aussitôt lancée par la justice espagnole afin de déterminer si l’entreprise aurait pu commettre d’autres infractions contre la nature au cours des dix dernières années, comme le rapporte 20 Minutes Espagne.