Un petit village dans les Alpes-Maritimes a été le théâtre d’une série de tags racistes appelant à tuer des arabes
Tuez les arabes « Kill arabs » cette phrase a été découverte ce matin sur la clôture d’une propriété et sur d’autres endroits: des voitures, des panneaux de signalisations d’une école des Près ou encore des boîtiers électriques… Plusieurs tags ont été découverts à plusieurs endroits de la commune de Saint-Jeannet.
En France, en 2019, on appelle au meurtre d'Arabes tranquillement (et en anglais). Bonne année à tous. pic.twitter.com/Qbzeb55MUq
— Nathalie Layani (@NathalieLayani) January 2, 2019
Il semble qu’une première série de tags a été réalisée dans la nuit de vendredi à samedi, rapporte Nice-Matin. « Puis dans la nuit du Nouvel an, ce sont d’autres graffitis qui ont été inscrits sur plusieurs véhicules, ancienne route de Vence, et surtout sur un mur d’une propriété », ajoute le quotidien..
Nous condamnons fermement les tags racistes découverts aujourd’hui à Saint-Jeannet. Ces incitations à la haine et appels au meurtre n’ont pas leur place dans notre République et doivent donner lieu à de lourdes sanctions pour leurs auteurs. pic.twitter.com/S3J4FTg7wC
— Jeunes Républicains 06 (@JRepublicains06) January 2, 2019
Ces tags ont fait réagir le maire de ce petit village paisible de 4.200 âmes. Jean-Michel Sempéré s’est dit « surpris et consterné » par cette inscription à caractère raciste: « Je ne le supporte pas. Ici, à Saint-Jeannet, on prône le bien vivre ensemble avec des cultures différentes. On ne peut pas cautionner ce type d’agissements et de dégradations. »
Tags racistes à Saint-Jeannet : Les auteurs de ces inscriptions abjectes doivent être identifiés et sévèrement punis. Soutien aux Saint-Jeannois ainsi qu'à leur maire, Jean-Michel Sempéré. https://t.co/IRGlzjVKaP
— Christian Estrosi (@cestrosi) January 2, 2019
Les premiers tags avaient été inscrits durant la nuit de vendredi à samedi. D’autres graffitis ont vu le jour dans la nuit du Nouvel an. Autant d’actes qui ont fait réagir le maire, Jean-Michel Sempéré, qui s’est dit « surpris et consterné ».
Le maire a invité les propriétaires du mur et des véhicules à porter plainte. L’enquête a été confiée à la gendarmerie qui compte exploiter les images de vidéo surveillance pour identifier le ou les auteurs.