Tunis, 5 décembre (Xinhua) – Environ 48% des étudiants subsahariens, résidents en Tunisie, confirment que la qualité de l’enseignement supérieur tunisien est bonne malgré des problèmes de communication, selon un sondage dont les résultats ont été publiés mercredi par l’Observatoire national pour la migration (ONM).
D’après 55% de ces étudiants étrangers, la langue arabe constitue l’handicap majeur rencontré tout au long de leur parcours universitaire du fait que cette langue est la plus utilisée par les professeurs dans leurs réponses aux questions des étudiants tunisiens.
Le sondage a été réalisé auprès de 75 étudiants subsahariens résidents en Tunisie représentants 17 nationalités dont l’âge varie entre 18 et 26 ans. A noter que 70% des sondés sont des hommes.
Le sondage a porté, essentiellement, sur la prestation des services universitaires (établissements publics et privés) offerts aux étudiants subsahariens outre leur degré d’intégration dans la société tunisienne, connue pour être des plus hétérogènes de la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
En effet, 22,6% des étudiants subsahariens ont avoué choisir la Tunisie en tant que première expérience universitaire en dehors de leur pays d’origine.
Une majorité absolue, soit presque 90% de ces étudiants étrangers, est francophone sachant que seulement 29% d’entre eux affirment avoir certaines connaissances sur la langue arabe (compréhension ou encore prononciation).
A noter que 82% de ces étudiants ont déclaré avoir réussi à s’intégrer facilement dans l’environnement universitaire et 69% d’entre eux confirment avoir réussi une intégration dans la société tunisienne.