En visite éclair mercredi soir en Tunisie à la tête d’une importante délégation de son pays, le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a promis une révision des restrictions de voyage vers la Tunisie.
Au cours de son entretien avec son homologue, Khemaïes Jhinaoui, le chef de la diplomatie britannique a mis l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération bilatérale et de l’exploitation des grandes opportunités offertes dans les domaines économiques et financiers, surtout après que le Royaume-Uni a entamé son divorce de l’Union européenne.
Dans un communiqué rendu public jeudi par le département des Affaires étrangères, il a souligné la volonté d’élargir la base des investissements britanniques en Tunisie et d’en diversifier les domaines pour englober de nouveaux créneaux tels que la formation professionnelle, l’éducation, (avec l’enseignement de la langue anglaise), les technologies de la communication et les finances.
Johnson a saisi l’occasion pour saluer l’initiative du président de la République, Béji Caïd Essebsi dans le règlement de la crise en Libye. La Tunisie est pour un règlement politique global dans ce pays. Un mémorandum a été signé, le 20 février 2017, dernier par les MAE, de Tunisie, d’Algérie et d’Egypte.
« Toute initiative visant à trouver un règlement à la crise libyenne doit être appuyée », a-t-il ajouté.
Au cours de cette rencontre, Khemaïes Jhinaoui a sollicité des autorités britanniques le renforcement des investissements en Tunisie et la mise en œuvre des engagements faits par le Royaume Uni lors du Conférence internationale sur l’Investissement Tunisia 2020.
Il a également renouvelé son appel au Royaume Uni pour réviser les avertissements de voyage pour la Tunisie.
« La Tunisie offre désormais le même niveau de sécurité que dans les plus grandes capitales de l’Europe, à la faveur de l’étroite coordination sécuritaire avec ses partenaires notamment le Royaume Uni », a-t-il dit.