Sousse — Dans la région de Sousse, où la demande augmente du fait de la multiplication des entreprises franco-tunisiennes dans la région, la construction d’un nouveau groupe scolaire s’est imposé naturellement. Il accueillera dans ses murs l’école Guy de Maupassant et le collège Charles Nicole dans un ensemble immobilier innovant, conçu pour faciliter les liaisons entre le 1er et le 2nd degré.
Cérémonie de pose de la première pierre du futur groupe scolaire unifié de #Sousse pic.twitter.com/oFU06xLrs4
— La France en Tunisie (@FranceTn) March 22, 2017
Philippe Séguin né sous les bombardements le 21 avril 1943, à Tunis, à la limite du quartier moderne et du quartier israélite. Sa mère Denise est la fille du Niçois Joseph Danièle, arrivé en Tunisie à vingt-huit ans pour devenir directeur du Crédit lyonnais à Sousse, puis à Bizerte et agent d’affaires à Tunis.
Il épouse Adèle Nicolas, fille d’un entrepreneur de travaux publics important de Tunis. Le père de Philippe Séguin, Robert Séguin, est un athlète puisqu’il est champion d’Afrique du Nord du cent dix mètres haies et vice-champion de France. S’étant engagé dans le 4e régiment de tirailleurs tunisiens au moment de la libération de la Tunisie intervenue quelques jours après la naissance de son fils, il meurt à l’âge de vingt-trois ans dans les combats, en septembre 1944, à Glainans dans le Doubs, alors que Philippe Séguin avait juste un an.
Pupille de la Nation, il étudie au lycée Carnot de Tunis. À l’indépendance de la Tunisie, sa mère, Denyse Séguin Daniele, institutrice, décide de rentrer en France pour vivre à Draguignan où son fils la rejoint à douze ans. Philippe Séguin poursuivra ses études à l’École normale d’instituteurs du Var, puis au lycée de Nîmes où il passe son baccalauréat (section philosophie) en 1959.
Licencié en histoire et diplômé d’études supérieures d’histoire à la faculté des lettres d’Aix-en-Provence, il milite au cours de ces premières années d’études au sein de l’UNEF Aix-en-Provence, à un moment où celle-ci dénonce la poursuite de la guerre d’Algérie ; il en est vice-président en 1962. Il travaille une année comme pigiste au journal Le Provençal (1963-1964), où Gaston Defferre le remarque et lui propose de l’embaucher.
Mais il préfère poursuivre ses études à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence dont il sort diplômé en 1967 avec la plus haute moyenne jamais atteinte (16/20 dont 18/20 au Grand Oral), et dont il sera d’ailleurs le président du conseil d’administration de septembre 2007 à sa mort.
Il prépare et intègre ensuite l’ENA, promotion « Robespierre » (janvier 1968-mai 1970), dont il sort septième sur cent six, ce qui lui permet de choisir la Cour des comptes en juin 1970, en tant qu’auditeur de seconde classe. En décembre 1971, il devient auditeur de première classe.