Depuis ces photos de petites filles voilées et ce président qui n’est pas le mien se penchant vers elles et grimaçant un sourire, une de ces expressions convenues que commande la politesse grossière et mensongère, nullement soucieux des difficiles conditions de travail des enseignants, le très bas rendement du travail scolaire, les échecs et les abandons en masse, la misère matérielle et morale des parents dépassés par la situation, la drogue qui fait des ravages, le pullulement des enfants exposés à tous les dangers, maltraités, abusés, violés.
Dominique Régnier politologue français, publie en France une étude sur la menace populiste du plus petit: Kais Said…
Publiée par Issam Ayari sur Dimanche 10 novembre 2019
L’atmosphère irrespirable à l’intérieur des écoles et particulièrement dans les écoles coraniques où les islamistes sévissent, je suis déprimée.
Je pense aux années perdues et à celles qui vont suivre, aux désillusions de l’après 14-Janvier, à nos « Valeureux assassinés » et je ressens encore plus la haine implacable de l’endoctrinement religieux. La haine des traîtres, des corrompus et des opportunistes qui protègent et nourrissent l’idéologie islamiste afin de mieux exploiter le pays, mais aussi face à cette soumission que nous cultivons au lieu de réagir et de réclamer pour ces petites filles le droit à la vie.
Sans les complotistes mondiaux, sans la religion, sans ces maudits islamistes, cette catastrophe historique camouflée en « révolution culturelle » que le monde entier, ébloui, nous envie, n’aurait jamais été réalisable chez-nous. Sans la religion, le sort de bien des pays aurait été autre.
Et quand il n’y aura plus rien à voler et à détruire pour intéresser ces corrompus, Allah prendra en charge notre destinée, le pays déjà gangrené par les islamistes, l’avocaillon terroriste, député, n’a-t-il pas promis plus de mosquées et plus d’écoles coraniques !
Par Mounira Aouadi, ancienne rédactrice en chef du journal La Presse