« Très graves informations rapportées par Soufiène Ben Farhat. Un agent de police a encouragé l’assassin du commandant Riadh Barrouta à commettre des actes terroristes en Tunisie plutôt qu’en Syrie. »
Cet agent assistait et facilitait les activités du groupe terroriste dont l’assassin faisait partie (imara). Le plus grave c’est que des rapports parvenaient au ministère de l’intérieur depuis 2015 au sujet de cet agent de police sans que le ministère fît quoi que ce soit ! Rappelons qu’en 2015, 2016 et 2017, les ministres de l’intérieur n’étaient autres que Najem Gharsalli et Hédi Majdoub. Pour tout dire !
Le commandant Riadh Barrouta, poignardés par un « extrémiste » devant le Parlement à Tunis a succombé jeudi à ses blessures.
Le commandant Riadh Barrouta, grièvement atteint au cou lors de l’attaque de mercredi dernier, est décédé à l’hôpital.
L’assaillant avait tenté de frapper un autre policier, l’atteignant sans gravité au front, avant d’être interpellé.
Ce jeune homme né en 1992 « avait l’intention de rejoindre des groupes terroristes en Libye », pays voisin en proie au chaos depuis des années.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que l’assaillant avait dit « avoir adopté la pensée takfiriste (extrémiste, ndlr) il y a trois ans. Il considère les membres des forces de l’ordre comme des » tawaghit » selon ses propres termes. Les tuer, croit-il, est une forme de jihad », a affirmé le ministère.
« Tawaghit » est le pluriel de « taghout », terme signifiant « tyran » en arabe et utilisé par la mouvance extrémiste pour qualifier les policiers et militaires.
Depuis 2011, la Tunisie a fait face à un essor de la mouvance jihadiste qui a fait plusieurs dizaines de morts, notamment des policiers, des militaires et des touristes étrangers.
Les autorités affirment avoir fait « des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme », mais elles appellent toujours à la vigilance et des démantèlements de cellules jihadistes sont régulièrement annoncés.