Dijon, (Reuters) — Le ministère de l’Intérieur a promis lundi la plus grande fermeté et annoncé l’envoi de nouveaux renforts en réponse aux incidents survenus ces derniers jours dans un quartier de Dijon en proie à des règlements de comptes entre bandes rivales.
Fusil a pompe + Vélib = Les nouvelles croisade en 2020 #Dijon pic.twitter.com/a9I4r0hXdt
— Flo2k18+2flow (@FSkyzen42) June 16, 2020
« Violents troubles à l’ordre public et les actes d’intimidation survenus dans l’agglomération dijonnaise sont inadmissibles et appellent une réponse ferme », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Le ministre de l’Intérieur français, Christophe Castaner, s’est entretenu lundi matin avec le maire de Dijon (François Rebsamen) « pour lui confirmer la mise à disposition de nouveaux renforts après ceux déployés durant le week-end, avec une unité et demie de forces mobiles, pour ramener le calme et rétablir l’ordre », ajoute le texte.
Les mêmes qui ce Week-end faisaient pipi dans leur jogging en se réfugiant apeurés derrière les #policiers à #Dijon. Maintenant que les tchétchènes sont partis, on bombe le torse et on attend la #police pour en découdre. pic.twitter.com/80oIoPitRv
— Synergie-Officiers (@PoliceSynergie) June 15, 2020
Les incidents du quartier des Grésilles à Dijon opposent des habitants du quartier à des personnes d’origine tchétchène, rapporte France 3, selon qui les représentants de cette communauté ont dit vouloir régler un conflit avec des « dealers » qui auraient passé à tabac un jeune Tchétchène il y a quelques jours.
Et pendant ce temps, certains expliquent qu’il faut désarmer la police. #Dijon pic.twitter.com/7dqMiOh8Nk
— Fx Bellamy (@fxbellamy) June 15, 2020
« Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances dans lesquelles ces violences ont éclaté, élucider les faits, identifier toutes les personnes impliquées dans ces actes inacceptables et les traduire en justice au plus vite », a déclaré le ministère dans son communiqué, précisant que le secrétaire d’Etat Laurent Nunez se rendrait sur place mardi.
Avec Jean-Stéphane Brosse, édité par Bertrand Boucey