Tunis — Le bureau exécutif du mouvement islamiste Ennahdha a présenté ses « félicitations » aux vainqueurs du premier tour de la présidentielle Kais Saïed et Nabil Karoui, tout en espérant que le deuxième tour se déroule dans la « même atmosphère positive » que celle du premier tour.
#Tunisie : Kaïs #Saied et Nabil #Karoui sont qualifiés pour le second tour de la présidentielle pic.twitter.com/HkfCa9x24T
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) September 17, 2019
À l’issue d’une réunion tenue hier sous la présidence de Rached Ghannouchi, consacrée à l’examen des résultats du premier tour du scrutin présidentiel, le bureau exécutif s’est également félicité du résultat obtenu par le candidat du mouvement Abdelfattah Mourou.
🇹🇳 #Tunisie L'homme d’affaires et magnat des médias, Nabil #Karoui, est arrivé second au 1er tour de l’#election présidentielle (15,58%). Emprisonné pour des soupçons de fraude fiscale, Nabil Karoui va-t-il rester en prison? 🎧 Précisions @PicardPress #Afriquematin #RFImatin 👇 pic.twitter.com/p3iea7vHOy
— RFI (@RFI) September 18, 2019
« Le mouvement est fier du militantisme, de la persévérance et de la capacité à communiquer avec les différentes catégories sociales dont a fait preuve Mourou tout au long de la campagne électorale », lit-on dans la déclaration du bureau exécutif rendue publique mardi.
Présidentielle en #Tunisie : qui sont les candidats en tête ? #Saied, le "Robocop" conservateur, #Karoui, le prisonnier bon vendeur. https://t.co/yhi2VIHTAB
— euronews en français (@euronewsfr) September 16, 2019
Ennahdha a fait observer que les résultats du scrutin présidentiel feront l’objet d’un examen approfondi à tous les niveaux, précisant que le mouvement va étudier de près les messages émis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays de manière à garantir la représentativité d’Ennahdha de la plus large frange sociale de Tunisiens.
Le bureau exécutif a appelé tous les militants d’Ennahdha à tout mettre en œuvre pour « faire réussir les législatives et obtenir les meilleurs résultats et à veiller à dissiper les doutes des Tunisiens quant au risque de la fragmentation parlementaire ou encore de l’incapacité à former un gouvernement fort, cohérent et stable garantissant la sécurité et la stabilité des Tunisiens et des Tunisiennes ».