Le directeur général du commerce extérieur a aussi, évoqué la mesure lancée début 2018, en coordination avec la Banque Centrale de Tunisie (BCT), relative à la restriction du financement bancaire de l’importation de 100 produits.
«Malheureusement, une année après l’application de cette mesure, nous avons remarqué que l’importation de ces produits a augmenté de 5%. Ceci est expliqué, d’une part, par l’effet change (la dépréciation du dinar), et d’autre part, par un nombre de pratiques de détournement. Certains importateurs soient reçoivent des crédits à travers d’autres comptes et d’autres banques, soient déclarent des fausses nomenclatures générales de produits (NGP).», a-t-il indiqué.
« C’est pour cela qu’on coordonne, actuellement, avec la BCT, pour affiner ce mécanisme afin d’éviter ce genre de détournement », a-t-il affirmé, ajoutant que cette liste peut être révisée à tout moment, tout en veillant toujours, à éviter d’y introduire des intrants, des semi-produits, ou des produits intermédiaires servant à la production.
Le directeur général du commerce extérieur a souligné en conclusion, « nous sommes contraints à trouver un équilibre entre le contrôle de l’importation et la facilitation des échanges. Nous œuvrons, toujours, à respecter les normes et les indicateurs pris en considération par les agences de notation. Si nous adoptons des mesures rigides et un contrôle rigoureux, nous risquons d’être sanctionnés par ces agences et aussi, dans nombre de classements, tels que celui de Doing Business, ce qui peut se répercuter directement, sur l’attractivité du pays ».