Les autorités tunisiennes ont procédé à la confiscation vendredi des biens de huit personnes mis en cause dans des « activités de contrebande » et enrichissement illicite dans le cadre d’un coup de filet anti corruption.
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Des saisies sont en cours concernant (07) sept personnes arrêtés depuis mardi. Les personnes suspectés de corruption ont été arrêtés et assignés à résidence en début de semaine, dont notamment Chafik Jarraya, ex associé des Trabelsi, Yassine Chennoufi, ancien douanier, ainsi que le plus grand contrebandier de la région de Kasserine, Ali Gueriri, Adel et Fathi Jenayeh, des trafiquants spécialisé dans le commerce du cuivre dans la région de Sousse, selon une source officielle.
« TRAFIC ET ACQUISITIONS ILLICITES »
Le Premier ministre Youssef Chahed a affirmé mercredi soir que la Tunisie était « en guerre contre la corruption » après l’arrestation de plusieurs hommes d’affaires, un coup de filet qui fait espérer à beaucoup une opération « Mains propres » six ans après la chute de la dictature.
Gel et confiscation des biens des hommes d'affaires #Mafieux arrêtes https://t.co/5rPrGzNoEM #ما_يروّحش TnMafia #Tunisie #Mani_pulite
— The Godfather (@Al_Pacino_) May 26, 2017
Ces interpellations sont effectuées en vertu de l’état d’urgence en vigueur dans le pays depuis plus d’un an et demi et du décret-loi n° 2011-13 du 14 mars 2011, portant confiscation d’avoirs et de biens, toujours en vigueur.
Parmi eux, les quatre hommes interpellés mardi soir —le richissime Chafik Jarraya, l’ex-candidat à la présidence Yassine Chennoufi, Nejib Ben Ismaïl et Ridha Ayari, un haut gradé de la Douane, ont été placés en résidence surveillée pour être interrogés dans le plus grand secret.
Ils « sont impliqués dans des affaires de corruption et soupçonnés de complot contre la sûreté de l’Etat », et notamment pour « incitation et financement présumés de mouvements de protestation à El-Kamour et dans d’autres régions », selon le haut responsable interrogé par l’AFP.