Tunis, (avec agences) — Les recettes touristiques de la Tunisie ont augmenté d’environ 32%, au 20 février 2020, dépassant le niveau de 637 millions de dinars (222,7 millions de dollars), contre 483 millions de dinars (168,8 millions de dollars) au cours de la même période en 2019, a-t-on appris mardi auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Selon un rapport de la BCT, le service de la dette extérieure a diminué de 31% au 20 février 2020, pour se situer à un milliard de dinars contre 1,5 milliard de dinars en février 2019 (un dinar vaut 0,34 dollar).
La banque centrale de Tunisie (BCT) a, par ailleurs, fait savoir que le volume total de refinancement a diminué de 39%, dans les limites du 24 février 2020, pour atteindre 9,9 milliards de dinars, tandis que le total des transactions interbancaires a augmenté de 48,5% pour être évalué à 1,3 milliard de dinars à la même date. Au 24 février courant, la valeur des billets et pièces échangés, sur le marché financier tunisien, est de l’ordre de 13,6 milliards de dinars contre 12,3 milliards de dinars en février 2019.
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Les réserves de change de la Tunisie ont atteint 19,8 milliards de dinars, soit l’équivalent de 114 jours d’importations dopées par la croissance du secteur du tourisme et les envois de fonds des Tunisiens à l’étranger, alors que ces réserves n’ont pas dépassé 14,4 milliards de dinars en 2019 (l’équivalent de 85 jours d’approvisionnement).
Les envois de fonds des Tunisiens à l’étranger ont également augmenté pour atteindre 422 millions de dinars, contre 367 millions de dinars à la même période l’an dernier. (1 $ = 2,8212 dinars tunisiens).
La Tunisie est confrontée à des problèmes économiques urgents après un déclin relatif au cours des neuf années écoulées depuis l’éviction du vétéran autocrate Zine El-Abidine Ben Ali, décédé en exil en septembre. Le chômage est supérieur à 15% au niveau national et 30% dans certaines villes, tandis que l’inflation est élevée, et les gouvernements successifs ont eu du mal à maîtriser les déficits budgétaires élevés et à contrôler la dette publique.