Djamel Allam, un des principaux chanteurs Kabyles, avec Idir et Lounis Ait Menguellet, est décédé samedi à Paris à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé le ministre algérien de la Culture. « Je viens de recevoir une triste nouvelle (…) le grand artiste algérien, l’un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam est décédé après une longue maladie dans un hôpital parisien »,a écrit M. Azzedine Mihoubi sur son compte Twitter.
Décès du chanteur Djamel Allam à 71 ans https://t.co/OjJgLtrPTM
— Radio M Post (@RadioMPost) September 15, 2018
Le chanteur était hospitalisé depuis des mois en France pour soigner une grave maladie, selon les médias algériens. Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger, Djamel Allam a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia (250 km à l’est d’Alger) au lendemain de l’indépendance du pays en 1962, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger.
Djamel Allam avait signé la bande originale de quelques films dont le cultissime (mais oublié) 📽️ "Prends 10 000 balles et casse-toi" (1981) du regretté Mahmoud Zemmouri.
Avec les inoubliables Fifi rouge à lèvres, Mus Travolta et Djelloul… pic.twitter.com/lMBANogoIE— 📼 VHS Collector 📼 (@CollectorVhs) September 16, 2018
En 1967, alors qu’il était machiniste au théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française, à l’image de Brassens,
Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers. En 1973, il sort son premier album « Mara-d youghal » (Quand il reviendra), un de ses célèbres tubes avec lequel il obtenu un grand succès, puis « les rêves du vent » en 1978, « Si Slimane » en 1981 et « Salimo » quatre ans plus tard.
Djamel Allam un des principaux chanteurs Kabyles est mort samedi à Paris à l'âge de 71 ans des suites d'une longue maladie https://t.co/SZYwQD0KoM
— Jean Marc Morandini (@morandiniblog) September 16, 2018
En 2001, il sort « Gouraya », du nom d’une montagne près de Béjaïa, sa ville natale en petite Kabylie, à l’est d’Alger, produit par Safy Boutella qui fut en 1989 le co-producteur avec Martin Meissonnier du disque « Katche », qui révéla Khaled. Il s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné, avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l’étranger.