Après les derniers développements dans l’affaire des assassinats de Chokri Belaid et Mohamed Brahimi et la suspicion du parti islamiste Ennahdha de disposer d’une aile militaire et d’une branche secrète au sein de l’armée nationale, nous avons appris de source sûre que le président de la République se dirige vers la réactivation du Conseil supérieur national de la sécurité.
Le 27 octobre 2018, le président de la République, Béji Caied Essebsii, s’est engagé à faire la lumière sur la réalité des assassinats politiques perpétrés en Tunisie afin « d’activer le Conseil suprême de sécurité nationale.
Chokri Belaïd, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, a été assassiné mercredi 6 février 2013 au matin. Il a été touché par plusieurs balles alors qu’il sortait de son domicile à Tunis.
Six mois après, une autre figure de l’opposition, le député Mohamed Brahmi, a été abattu par balles jeudi 25 juillet 2013 devant son domicile, sa famille désigne Ennahda, d’être responsable du meurtre.