Cette femme, qui a la double nationalité danoise et tunisienne, a été renvoyée en Tunisie pour avoir refusé de retirer son voile intégral durant un contrôle de sécurité à l’aéroport de Bruxelles. Le secrétaire d’Etat belge pour l’Asile, Theo Francken, s’en est félicité.
A Danish citizen coming from Tunis refused to take off her niqaab at our border. Police could not identify her. She was sent back to Tunis.
— Theo Francken MP (@FranckenTheo) September 16, 2017
Le 13 septembre dernier, une Danoise, d’origine tunisienne, s’est présentée aux contrôles de sécurité de l’aéroport Zaventem, à Bruxelles, vêtue d’un niqab. Elle devait faire une correspondance à destination de Copenhague après avoir quitté Tunis.
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Refusant d’ôter le voile intégral qui recouvre entièrement le visage, elle a été renvoyée en Tunisie deux jours plus tard, selon une note sur Facebook du ministre belge pour l’Asile et les Migrations, Theo Francken.
Thursday I informed my Danish colleague Inger about the niqaab-incident with a Danish citizen on our Schengenborder @BrusselsAirport . pic.twitter.com/ZGmHclio78
— Theo Francken MP (@FranckenTheo) September 16, 2017
«Après avoir refusé de montrer son visage à l’aéroport de Tunis, elle a refusé de le faire à Zaventem. Notre police des frontières lui a alors refusé l’accès à l’espace Schengen. Sans contrôle d’identité, pas d’accès à notre territoire», s’est félicité Theo Francken.
Le ministre belge a fait savoir sur Twitter qu’il avait averti son homologue danois de l’incident.
La Belgique a interdit le port du voile intégral en 2011. Les femmes qui portent des voiles islamiques dissimulant entièrement leur visage sont passibles d’amendes et d’un maximum de sept jours de prison en cas de récidive.
Deux plaintes pour discrimination, contestant cette loi avaient été déposées devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en 2013, mais en juillet 2017, la Cour a confirmé l’interdiction, statuant qu’elle ne violait pas la législation européenne en matière de droits de l’homme.