Carlos Ghosn, ancien président de Nissan arrêté, lundi dernier, à son arrivée au Japon pour des malversations financières, a rejeté les accusations dont il fait l’objet, rapporte dimanche le radiodiffuseur public japonais.
Il a déclaré aux enquêteurs n’avoir jamais eu l’intention de dissimuler une partie de ses revenus au fisc, selon la NHK, qui ne cite aucunes sources.
Greg Kelly, ancien administrateur de Nissan Motor également arrêté lundi, a assuré samedi que la rémunération de Carlos Ghosn faisait l’objet de concertations et lui était versée en toute légalité, ajoute NHK.
Le conseil d’administration de Nissan a voté jeudi à l’unanimité l’éviction de son président. Selon les procureurs japonais, Carlos Ghosn a minimisé de moitié ses revenus entre 2010 à 2015 avec la complicité de Greg Kelly. Nissan a fait état d’autres infractions.