Pékin (Reuters) – La Chine a prononcé une interdiction nationale du commerce d’animaux sauvages qui s’applique aux marchés, aux supermarchés, aux restaurants et aux plateformes de commerce en ligne face à l’épidémie de coronavirus, ont annoncé dimanche les autorités.
Calls for global ban on wild animal markets amid coronavirus outbreak https://t.co/S7ZHis3qOL
— Guardian Science (@guardianscience) January 24, 2020
Tous les endroits abritant des animaux sauvages devront être isolés et leur transport sera interdit, est-il précisé dans un communiqué commun du régulateur du commerce, du ministère de l’Agriculture et de l’administration chargée des forêts. L’interdiction a pris effet dimanche.
Fresh calls for China to ban sale of exotic animals including snakes and bats for food after deadly coronavirus outbreak https://t.co/rPSg51XUmJ
— Daily Mail Online (@MailOnline) January 26, 2020
Le virus qui a contaminé plus de 2.000 personnes dans le monde et fait 56 morts en Chine a pour origine un marché de fruits de mer dans la ville de Wuhan qui vendait illégalement des animaux sauvages.
L’impact économique des épidémies de ce type est difficile à quantifier. En 2006, une étude de l’IATA, l’Association internationale du transport aérien, estimait à un point du PIB chinois les conséquences de l’épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), un précédent coronavirus également apparu en Chine et qui avait fait près de 800 morts en 2002-2003.
Deux premiers cas de contamination au coronavirus apparu le mois dernier à Wuhan, dans le centre de la Chine, ont été confirmés en France, a annoncé vendredi Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. Il s’agit des premiers cas européens, a-t-elle souligné lors d’une conférence de presse, précisant que l’un des malades était hospitalisé à Bordeaux et l’autre à Paris, tous deux à l’isolement.
Cheng Leng, Samuel Shen et Se Young Lee, version française Gwénaëlle Barzic