En Egypte, le président Al Sissi vient de décréter une nouvelle loi qui interdit à ses ministres d’effectuer des voyages officiels à l’étranger sans son autorisation. Une décision qui devrait permettre de réduire les dépenses publiques.
Dépenser moins parce que l’économie égyptienne tourne au ralenti. La dette extérieure de l’Egypte a atteint 92,6 milliards $ fin juin 2018, soit une hausse de 17,2% par rapport à 2017 et du paiement des intérêts.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, le président Abdel Fattah al-Sissi a lancé une série de réformes économiques destinées à supprimer ce qui restait de l’héritage nassériste en matière d’État-providence.
Le régime conduit une politique d’austérité consistant notamment à réduire les subventions à l’énergie et à l’électricité, imposer une TVA, augmenter le prix des billets du métro du Caire et « geler » les salaires des fonctionnaires. Dans le même temps, l’impôt sur le revenu des sociétés est réduit.