Istanbul, (Reuters) — Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti jeudi que toute attaque contre le navire Oruç Reis, qui mène depuis lundi des études sismiques dans une zone de Méditerranée orientale que se disputent Ankara et Athènes, se paierait d’un lourd tribut et laissé entendre qu’une première riposte avait eu lieu.
« Nous avons dit que si vous attaquez l’Oruç Reis, vous paierez un lourd tribut, et ils ont eu leur première réponse aujourd’hui », a déclaré Erdogan dans un discours à Ankara, sans autres détails.
Les opérations menées par l’Oruç Reis ont aggravé les tensions dans la région, amenant la France à annoncer mercredi un renforcement temporaire de sa présence militaire en Méditerranée orientale.
Le ministère français des Armées a par la suite précisé que la frégate Lafayette et deux avions de chasse Rafale participaient à un exercice naval avec la Grèce.
Jeudi matin, Recep Tayyip Erdogan a accusé Athènes d’avoir adopté une approche « hostile » dans ce dossier et a appelé la Grèce à respecter les droits de la Turquie, en plaidant pour « le dialogue et la négociation ».
Version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Henri-Pierre André