Facebook a annoncé mercredi avoir mis à jour son algorithme pour limiter le nombre de renvois par ses utilisateurs vers des sites internet « trompeurs » et « de faible qualité », afin de lutter contre les spams et la désinformation.
« Avec cette mise à jour, nous avons passé en revue des milliers de pages web comportant un lien de ou vers Facebook pour identifier celles qui présentent très peu de contenu avec un grand nombre de publicité choquantes, perturbantes ou malveillantes », a indiqué le réseau social dans un communiqué.
« Si nous déterminons qu’un post renvoie vers ce type de page de mauvaise qualité, il pourra apparaître plus bas sur le fil et ne sera peut-être pas admissible comme publicité », ont précisé les auteurs du communiqué Jiun-Ren Lin et Shengbo Guo. « De cette façon, les gens verront moins de messages trompeurs et plus de messages informatifs ».
Cette mesure fait partie du renforcement de la lutte menée par Facebook contre les fausses informations (« fake news ») qu’il avait été accusé d’avoir trop laissé circuler durant la campagne présidentielle américaine, favorisant ainsi la victoire de Donald Trump.
Recrutement de 3000 modérateurs
Dans un statut posté sur sa page personnelle (lien en anglais), Zuckerberg a détaillé son plan pour améliorer les réponses face aux contenus violents, qu’ils soient publiés en direct ou à posteriori. Et le premier point passe par l’embauche de 3000 nouveaux modérateurs dans « l’équipe d’opérations communautaires », qui viendront s’ajouter aux 4500 modérateurs déjà présents. Répartis dans le monde entier, ces modérateurs sont chargés de répondre rapidement aux milliers de signalements de contenus reçus chaque semaine.
https://www.facebook.com/zuck/posts/10103695315624661
« Nous allons simplifier le signalement de problèmes, faire en sorte que nos évaluateurs puissent déterminer plus rapidement quelles publications sont contraires à nos normes et qu’ils puissent plus facilement contacter les autorités si quelqu’un a besoin d’aide », a ajouté Mark Zuckerberg. Il a de plus souligné que Facebook aller renforcer sa coopération avec les autorités, et n’hésiterai désormais plus à appeler les secours en cas de danger constaté.
Le réseau social, qui revendique près de deux milliards d’utilisateurs dans le monde, avait conclu n’avoir pas joué de rôle majeur dans la décision des électeurs américains. Depuis l’élection, l’entreprise a toutefois annoncé plusieurs initiatives pour collaborer plus étroitement avec les médias et limiter la diffusion de fausses informations.