Cannes – Le dernier film d’Abdellatif Kechiche présenté cette année au festival de Cannes déchaîne les critiques. Parmi elles, une séquence de cunnilingus hyperréaliste de 14 minutes. On parle de « suicide artistique » pour un film qui n’a rien d’autre à proposer que plusieurs heures de fesses en gros plan.
#MektoubMyLoveIntermezzo, film choc de ce #Cannes2019 ? Après la projection du film en compétition ce soir, AlloCiné a recueilli les premières réactions très divisées des festivaliers autour du nouveau film d'Abdellatif #Kechiche pic.twitter.com/xLCODtv8Iw
— AlloCiné (@allocine) May 24, 2019
« Pas de générique, pas de réelle narration. Une intro sur un cul, des plans sur des culs. Et encore. Une discussion sur les culs. D’autres culs. Et on finit sur un cul. Plage. Boîte. Cuni. Boîte. Fin. J’adore le cinéma de Kechiche, mais là j’ai pas suivi… », déplore quant à lui le jeune réalisateur Thibaut Buccellato sur son compte Twittter.
Après la projection, Kechiche « s’excuse » et fuit la salle. #Cannes2019 pic.twitter.com/cRlAm8RrHc
— David Honnorat (@IMtheRookie) May 23, 2019
Une indignation quasi générale dont Abdellatif Kechiche a semblé prendre la mesure. À l’issue de la séance, c’est visiblement embarrassé que le réalisateur a saisi le micro qui lui était tendu, avant de lâcher un « Je m’en vais » et de se frayer un chemin vers la sortie à travers la foule, laissant ses acteurs sur le carreau.
« De la pure torture psychologique. Rarement eu autant envie de mourir devant un film. Horrible expérience. Et pourtant, je suis fan du premier. Entre un After movie de fête d’école de commerce et Pornhub. Éloge du vide, » lit-on sur Twitter. Après la projection, Kechiche « s’excuse » et fuit la salle. #Cannes2019
Mektoub, my love : Intermezzo est la suite de Mektoub, my love: canto uno et on y retrouve les mêmes acteurs : Shaïn Boumedine, Ophélie Bau, Salim Kechiouche et Alexia Chardard. Le film fait la controverse lors de sa sortie au festival de Cannes le 23 mai 2019, et de nombreux spectateurs quittent la salle, notamment à cause de la longueur de certaines scènes très crues, dont certaines sont jugées mêmes pornographiques.