PARIS (Reuters) – La mobilisation des policiers pour dénoncer leurs conditions de travail a créé des files d’attentes plus longues qu’à l’habitude dans les Aéroports de Paris et entraîné quelques minutes de retard pour certains vols.
That 40 minute security queue was not fun @ParisAeroport #Orly pic.twitter.com/5kWW2U4vfr
— Dermot Ryan (@MeetDermotRyan) December 19, 2018
La « grève du zèle » des agents de police aux frontières ont entraîné des attentes d’une heure environ à Roissy-Charles-de-Gaulle, contre 10 minutes habituellement en matinée et entre une heure et une heure trente à Orly par rapport à 30 minutes habituellement, selon Aéroports de Paris.
Mouvement des policiers : de longues files d'attente à #Roissy et à #Orly ► https://t.co/phn2OLxaTl #police pic.twitter.com/42SKmdMLhJ
— France 3 Paris/Ile-de-France (@France3Paris) December 19, 2018
En après-midi, l’attente avait diminué pour arriver à 30 minutes à Roissy-Charles-de-Gaulle et une heure à Orly. Ces délais ont entraîné des retards de 30 minutes pour les vols d’Orly dans l’après-midi. « L’impact a été limité », précise-t-on auprès de la direction.
Des syndicats, qui jugent au bord de la rupture des policiers très sollicités depuis les attentats de 2015, ont annoncé ces derniers jours en ordre dispersé des actions, de la grève du zèle à la fermeture des commissariats.
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a promis mardi soir à trois d’entre eux d’engager début janvier des discussions sur une loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure, pour notamment traiter des heures supplémentaires impayées par l’Etat.
Les discussions, suspendues dans la soirée, devaient reprendre mercredi après-midi au ministère de l’Intérieur.
Les députés ont aussi voté un amendement à la loi de finances 2019 prévoyant le versement d’une prime exceptionnelle de 300 euros pour les 110.000 policiers et gendarmes qui ont assuré le maintien de l’ordre pendant les manifestations de « Gilets jaunes », parfois violentes, de ces dernières semaines.