Nice, — Au lendemain de l’attaque au couteau a eu lieu dans une église du centre-ville de Nice, dans les Alpes-Maritimes dans le sud de la France, un député de droite appelle à la mise en place d’une « législation d’exception » pour faire face à la barbarie de l’islamisme radical.
🗣 @ECiotti explique son idée de mettre en place un "Guantánamo à la française" et assure :
"On mène cette guerre" contre le #terrorisme "avec un corset, des boulets aux pieds. Il faut qu'on arrête ces délires avec le droit d'asile, dévoyé".
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— LCI (@LCI) October 30, 2020
Partisan d’une « législation d’exception » face à l’islamisme radical, le député de droite des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, s’est dit favorable à un système de rétention administrative préventive pour les individus les « plus dangereux », à l’exemple du centre de détention militaire de haute sécurité situé sur la base américaine de Guantánamo, au sud est de Cuba.
Il explique son idée de mettre en place un « Guantánamo à la française » et assure : « On mène cette guerre » contre le terrorisme avec « un corset, des boulets aux pieds. Il faut qu’on arrête ces délires avec le droit d’asile, dévoyé. »
L’assaillant âgé de 21 ans était arrivé le 20 septembre sur l’île de Lampedusa, puis le 9 octobre à Bari (Italie) avant de se rendre en France. Arrivé à la gare de Nice jeudi matin, il a parcouru à pied les 400 mètres qui le séparaient de la basilique dans laquelle les caméras de vidéosurveillance ont montré qu’il avait pénétré à 08h29, a détaillé le procureur de la République, Jean-François Ricard, lors d’une conférence de presse au tribunal de Nice.
À 08h57, quatre policiers municipaux sont entrés dans la basilique par une porte latérale. « Ils ont fait face à l’auteur des faits qu’ils ont pu neutraliser (…) Cet homme s’était avancé vers eux de manière menaçant en criant ‘Allah Akbar », a ajouté le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard.
Le bilan fait état de trois personnes décédées et plusieurs blessés. Simone Barreto, 44 ans, une Brésilienne vivait à Nice depuis plus de trente ans est parvenue à s’enfuir hier avant de succomber à ses blessures. Ses derniers mots ont été pour ses enfants « dites à mes enfants que je les aime ».
« Simone, la mère de famille de 44 ans assassinée par le terroriste laisse derrière elle 3 enfants. Nous avons lancé une procédure de pupilles du Département des Alpes-Maritimes pour ses orphelins. Nous les accompagnerons à hauteur de 500€/mois jusqu’à leur majorité, » ajouté Eric Ciotti.