C’était la consternation vendredi matin dans le centre-ville de La Trinité. C’est dans ce quartier qu’une femme de 29 ans a été retrouvée morte la nuit du jeudi, étranglée par son compagnon.
L’homme est soupçonné d’avoir étranglé la mère de ses enfants dans la nuit de jeudi à vendredi, à La Trinité, près de Nice (Alpes-Maritimes). Activement recherché par la gendarmerie française, il aurait gagné la Tunisie, rapporte le Parisien.
Selon les derniers éléments de l’enquête, il est probable que le responsable de « cet homicide volontaire ait pu, très rapidement après les faits, rejoindre l’Italie pour se rendre ensuite en Tunisie », précise le procureur de la République de Nice.
Les riverains sont sous le choc, mais aussi très interrogatifs. Beaucoup apprennent la nouvelle via internet ou le bouche à oreille, et se demandent s’ils connaissaient ou avaient déjà croisé la victime.
C’est le cas de ce commerçant situé juste en face de la résidence où s’est noué le drame. « Il y a eu du remue-ménage cette nuit. Les gens qui habitent la résidence ont entendu des cris. D’habitude chez nous, c’est calme. »
Un autre commerçant de la rue pense, lui, connaître la malheureuse. « C’était une femme très discrète », dit-il seulement, l’air profondément navré.
Un témoin dit d’ailleurs avoir entendu le couple célébrer cet anniversaire sur le balcon jeudi soir. « Ils discutaient sans animosité. C’est incompréhensible… », s’émeut une voisine.
Dans le voisinage, certains ont été réveillés en pleine nuit par des éclats de voix. « J’ai entendu des cris de femme, puis des cris d’enfants. Ensuite, des coups contre un mur. Et puis le silence… », confie un habitant de la résidence, entre effroi et incompréhension. « J’ai appelé les gendarmes mais je ne pouvais pas localiser le bruit ».
La victime fêtait son anniversaire
La victime, une mère de deux enfants de 6 et 5 ans présents au moment du meurtre, qui fêtait jeudi soir ses 29 ans, a été retrouvée par les gendarmes et les pompiers à son domicile, un sac autour de la tête et une cordelette autour du cou.
Ce sont des proches du couple, chez lesquels le meurtrier avait laissé, avant de s’enfuir, les deux enfants, qui avaient donné l’alerte.
Il leur avait indiqué avoir quitté le domicile conjugal en y laissant sa femme inconsciente.