Pendant près de deux mois, une jeune belge de 32 ans a été séquestrée et violée au domicile d’un groupe de tunisiens : ils seraient actuellement écroués. Ils sont accusés d’enlèvement, de violences sexuelles en groupe, d’exploitation sexuelle et de proxénétisme.
D’après les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme a été enlevée et utilisée comme esclave sexuelle. Les six Tunisiens, âgés de 23 à 50 ans, sont accusés de violences sexuelles en groupes, d’enlèvement, d’exploitation et d’aide à la prostitution, rapporte un journal lié au quotidien italien « La Stampa ».
Le 25 janvier prochain, elle témoignera devant un juge d’instruction lors d’une audience spéciale précédant le procès. Les six Tunisiens seraient actuellement incarcérés.
Dans une reconstruction des faits menée par les enquêteurs, la victime aurait accosté ses ravisseurs dans la rue le 10 janvier 2017 pour leur acheter de la drogue. Ils en ont profité pour l’enlever. Ils l’ont ensuite séquestré au domicile de l’un des suspects, où elle a été attachée à un lit pour être violée.
« Ils ont constamment mené la garde afin de s’assurer que la jeune femme, réduite à l’état d’esclave sexuelle, ne s’échappe pas. Mais le supplice de la trentenaire ne s’est pas arrêté là. Les Tunisiens, qui ont vu en leur victime une source de revenus, ont laissé d’autres hommes la violer contre rémunération. Le calvaire de la victime aurait duré environ deux mois », rapporte des médias belges.