Jawad Bendaoud continue de clamer sa bonne foi. Dans une lettre envoyée le 1er octobre 2016 au juge de la section antiterroriste de Paris, le logeur présumé de plusieurs membres du commando du 13 Novembre dénonce son maintien à l’isolement à la prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et demande son transfert dans une autre prison.
Il menace également de « commettre l’irréparable ».
Dans cette lettre manuscrite de trois pages, révélée ce lundi 16 janvier par TF1/LCI et truffée de fautes d’orthographes, Jawad Bendaoud affirme « péter un plomb ». « Vous cherchez quoi au juste qu’à force de craquer je commette l’irréparable je suis quelqu’un de violent depuis tout jeune (…) si je commet un acte violent on va dire c’est un terroriste Jawad mais mort de rire », écrit celui qui a tenté d’incendier sa cellule le 16 septembre dernier.
« Vous êtes juge d’instruction, on aurait dis vous êtes scénariste (…) Vous attendez quoi je pète une durite ».
« J’avais tout pour réussir »
Il revient une nouvelle fois sur sa soirée du 13 novembre 2015 : « J’étais dans le salon avec mon père je mangeais des lentilles au boeuf (…)
J’ai senti un truc louche mais jamais j’aurais pu imaginer une seule seconde que je venais de serrer la main et offert un toit du coca cherry, de l’oasis aux individus qui venait de commettre les pires attentats perpétré en France », se défend-il.
« Plus jamais de ma vie je referais quoi que ce soit d’illégal quitte à manger des conserves au Resto du Coeur, la poisse me colle à la peau », assure Jawad Bendaoud, 30 ans. « J’avais tout pour réussir j’ai passé mon code de la route en accéléré je l’ai obtenu sans problème (…) j’ai tout perdu ».
Avec l’AFP