Washington (Reuters) – Le mois dernier a Ă©tĂ© le mois de juin le plus chaud enregistrĂ© en 140 annĂ©es de relevĂ©s mĂ©tĂ©orologiques dans le monde, selon le rapport mensuel mondial sur le climat rendu public jeudi par l’agence amĂ©ricaine NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).
Neuf des dix mois de juin les plus chauds sur Terre ont été enregistrés depuis 2010. Celui de cette année a été le 43e mois de juin consécutif et le 414e mois consécutif avec des températures au-dessus de la moyenne du XXe siècle, au plan mondial, selon le rapport de la NOAA.
L’Europe, l’Asie et l’Afrique, ainsi que HawaĂ¯ et la rĂ©gion du golfe du Mexique ont connu leur mois de juin le plus caniculaire dans les annales mĂ©tĂ©orologiques, et le sud de la France a enregistrĂ© une tempĂ©rature record proche de 46° C. Pour le sud du Canada et les États-Unis, en revanche, 2019 est pour l’heure une annĂ©e lĂ©gèrement plus fraĂ®che que la moyenne.
Le rapport de la NOAA estime cependant que le nombre moyen de jours par an oĂ¹ la chaleur dĂ©passera les 41° aux États-Unis fera plus que quadrupler, en passant Ă 24, d’ici 2050, et que l’on en sera Ă 40 jours vers la fin du siècle.
D’autre part, écrit la NOAA dans son rapport, l’étendue de la banquise en Antarctique a atteint pour le deuxième mois de suite, en juin, un record à la baisse. La superficie moyenne de la banquise antarctique a été de 8,5% inférieure à la moyenne de 1981-2010.
Dans l’Arctique, l’étendue de la banquise a été en juin de 10,5% inférieure à la moyenne 1981-2010, soit près du record à la baisse.
La moyenne de la température de surface des mers du globe a été en juin supérieure à la moyenne mondiale de 16° Celsius, égalant le niveau record atteint en 2016.
Pour la NOAA, il est d’ores et déjà certain que 2019 comptera parmi les cinq plus chaudes années enregistrées dans le monde depuis l’établissement de relevés météorologiques.