Les Émirats arabes unis et le Bahreïn ont interdit aux médias et aux utilisateurs des réseaux sociaux de sympathiser avec le Qatar sous peine d’encourir une peine de prison, après la rupture des relations entre Manama et Doha.
قطر.. ازدواجية المعايير #قطع_العلاقات_مع_قطر pic.twitter.com/WsNEwaldws
— سكاي نيوز عربية (@skynewsarabia) June 8, 2017
Le procureur général des Emirats arabes unis a prévenu mercredi, que tout internaute sympathisant avec le Qatar risquait une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison.
Dans un communiqué publié ce jeudi à Manama, le ministère de l’Intérieur prévient que quiconque exprimerait sur les réseaux sociaux « sa sympathie pour le Qatar commettrait un crime » et serait « passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et une amende ».
.. ويستمر القمع ..
وزارة الإعلام البحرينية تحذر من نشر أو تداول آراء تؤيد سياسة #قطر ..!#الشعب_الخليجى_يرفض_مقاطعة_قطر pic.twitter.com/xdo1zbTwFX— جابر الحرمي (@jaberalharmi) June 8, 2017
Pour sa part, le ministère de l’Information a interdit aux médias de critiquer les mesures prises par l’Arabie saoudite et ses alliés contre le Qatar ou de prendre parti avec ce pays, précisant que les réfractaires s’exposeront à des poursuites judiciaires.
UAE bans expressions of sympathy towards Qatar: media https://t.co/LxrvH4VsNP
— Reuters (@Reuters) June 7, 2017
La veille, les autorités des Emirats arabes unis avaient prévenu que tout internaute sympathisant avec le Qatar risquait la prison.
Bahreïn et les Emirats arabes unis, tout comme l’Arabie saoudite, l’Egypte et le Yémen ont rompu lundi leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils accusent de « soutenir le terrorisme ». Le Qatar nie cette accusation.
Se sont ajoutées des mesures économiques comme la fermeture des frontières terrestres et maritimes entre ces pays et le Qatar, ainsi que des interdictions de survol aux compagnies aériennes qataries ou de sévères restrictions aux déplacements des personnes.