L’homme qui avait giflé une jeune femme fin juillet dans la rue à Paris, un acte surpris par des images de vidéosurveillance, a été condamné jeudi par la justice française à un an de prison dont six mois avec sursis.
🎥 Alors qu'elle rentrait chez elle dans le XIXème arrondissement de #Paris, #marielaguerre, 22 ans, a été frappée en pleine rue. Elle a posté sur les réseaux sociaux la vidéo de son agression. pic.twitter.com/21pAnd6PFs
— TV Libertés (@tvlofficiel) July 30, 2018
Cet homme de 25 ans, qui comparaissait détenu, reste en prison. Le tribunal correctionnel a également prononcé une obligation de soin et une interdiction d’entrer en contact avec la victime, à laquelle il devra verser 2.000 euros en réparation du préjudice moral. Il devra également suivre un stage de sensibilisation aux violences au sein du couple et contre les violences sexistes.
Marie Laguerre se dit "vraiment contente" de la "prise de conscience" sur le harcèlement sexuel, après que son agresseur a été condamné à un an de prison ferme et six mois avec sursis pour l'avoir giflé dans une rue de Paris fin juillet #AFP pic.twitter.com/KPMMRaTG2t
— Agence France-Presse (@afpfr) October 4, 2018
Le parquet avait requis un an de prison ferme et six mois avec sursis contre le prévenu.
Après son agression, Marie Laguerre veut que «la honte change de camp» #marielaguerre #stopharcelement #MeToo >> https://t.co/iAmpIU4Wag pic.twitter.com/GOpGizD9xs
— 20 Minutes (@20Minutes) August 6, 2018
L’affaire avait éclaté fin juillet, lorsque Marie Laguerre, une étudiante de 22 ans, avait publié sur Facebook un billet racontant son agression, images de vidéosurveillance à l’appui. Elle y accusait l’homme de lui avoir adressé des bruits et remarques à connotation sexuelle.
« J’ai donc lâché un +ta gueule+ en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement », écrivait-elle. L’homme lui avait alors jeté un cendrier, avant de la gifler violemment devant des témoins, en pleine journée.
Les images avaient suscité l’indignation, aussi bien en France qu’à l’étranger, sur fond de débat sur le harcèlement de rue.