Ce lundi 18 décembre était la journée internationale des migrants. A cette occasion, une ONG tunisienne a demandé à ce que des prélèvements ADN soient réalisés sur les migrants retrouvés morts en mer à fin de créer une base de données pouvant aider leurs familles à les identifier et faire leur deuil.
« On accuse souvent les Italiens de ne pas nous donner l’identité des cadavres » de migrants tunisiens repêchés dans leurs eaux, a indiqué Romdhane Ben Amor, du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), dans une interview accordée à l’AFP.
Le gouvernement tunisien doit lui aussi « répondre aux attentes des familles des personnes disparues dans le cadre de la migration non réglementaire, qui ont le droit de connaître le sort de leurs enfants », a ajouté le responsable du FTDES.
Chemseddine Marzoug, un ancien pêcheur de Zarzis, a demandé pour sa part, un cimetière respectueux pour les migrants morts en mer, qui sont actuellement enterrés avec comme seule identité, un numéro.
D’après Rfi.fr