Je viens de sortir de mon petit cocon, le Sultan, jetais zen et protégée du brouhaha inculte. Je parcoure le fil d’actualité. Et oh surprise ! On ne parle généralement que de politique. La politique des bas fonds désormais.
On a eu un Bourguiba que certains regrettent amèrement. Ben Ali que certains regrettent avec rage et un Beji Caied Essebsi souvent conspué. Mais certains le regrettent affreusement. Aujourd’hui, on ne regrettera personne. Aucun ne possède l’étoffe de ces trois cités plus haut
Il n y a plus que des bâtards de la politique sortie de je ne sais où. Certains écrivent des pamphlets pour les uns et pour les autres. Des neurones qui se perdent dans un abîme de désolation atypique de la démocratie à deux balles sifflantes pour tous ceux qui portent l’uniforme.
La démocratie au service d’un pays du tiers-monde. Pour faire jolie, un pays en voie de développement… Ça fait une éternité qu’on entend ça! Mais rien ne se développe. Ni les cerveaux ni même les structures de l’État. Tout va en régressant. Un jour le fameux visionnaire Bush à parlé d’États voyous mais il s’est trompé de cible. l’État voyou c’est nous!
C’est mon dernier statut sur la politique en Tunisie. Je ne commenterai plus rien. La démocratie est trop conne pour moi et je ne dépenserai plus une énergie inutile et sans but.
Je sais où je vis et avec qui je vis. Je me battrai becs et ongles pour ma liberté. Mais ce sera juste à ma hauteur. Car personne ne mérite que je me batte pour lui.
Sur ce faites ce que vous voulez. Mettez des piédestaux pour qui vous voulez. Écrasez qui vous voulez. C’est votre liberté que je respecte.
Mon moi est plus important que les politiciens de la dernière heure. Les politiciens qui jouent encore dans un bac à sable.
Par Najoua Ksontini