Un journal, une serviette ? Alors qu’il était sur sa papamobile, le pape François a reçu, au visage, un objet lors de sa visite à Santiago, la capitale du Chili.
Comment un convoi, censé être aussi sécurisé, peut être la cible d’une attaque, même bénigne ? La visite au Chili du pape François n’a pas été de tout repos. Chahuté par des manifestants présents parmi la foule des fidèles, le souverain pontife a même reçu un projectile alors qu’il déambulait juché sur sa papamobile, en chemin pour rejoindre le lieu d’où il allait donner une messe en plein air dans la capitale chilienne, comme le rapporte l’agence de presse italienne ANSA le 16 janvier 2018.
Atteint au niveau du visage, le pape n’a pas été blessé et a continué à sourire à et à saluer la foule. Mais au-delà du danger immédiat que représentait le projectile en question, une interrogation demeure : comment un objet peut-il parvenir aussi facilement jusqu’au Pape, censé être protégé par un dispositif de haute sécurité ?
La visite du Pape au Chili intervient par ailleurs alors que l’opinion publique du pays est horrifiée par une série de scandales d’abus sexuels qui ont impliqué environ 80 membres du clergé chilien ces dernières années. Une cinquantaine de personnes avaient été arrêtées le 16 janvier à Santiago au cours d’une manifestation contre la venue du souverain pontife.