Le président syrien Bachar al Assad a affirmé dimanche que les opérations en cours dans la Ghouta orientale, enclave tenue par les rebelles à l’est de Damas, s’inscrivaient dans le cadre du « combat contre le terrorisme ».
الرئيس السوري: العمليات ستتواصل ضد الإرهابيين في #الغوطة الشرقية. #سوريا pic.twitter.com/oo7o3iGyOR
— CGTN Arabic (@cgtnarabic) March 6, 2018
La situation humanitaire évoquée par les Occidentaux dans cette région est un « mensonge ridicule », a-t-il ajouté, soulignant que l’offensive lancée par les forces pro-gouvernementales se poursuivrait en parallèle avec l’ouverture d’un « passage » pour les civils voulant partir.
La Ghouta et les idiots utiles du « regime change » https://t.co/pnukCOnXAS
— Bruno GUIGUE (@bruguigue) March 5, 2018
Assad a par ailleurs estimé que les accusations d’utilisation d’armes chimiques en Syrie portées par les Occidentaux étaient un « prétexte » destiné à attaquer l’armée syrienne.
« Il n’y a pas de contradiction entre une trêve et des opérations de combat. Les progrès obtenus par l’armée arabe syrienne hier (samedi) et le jour d’avant (vendredi) dans la Ghouta ont été faits durant cette trêve », a-t-il dit dans des propos diffusés à la télévision, évoquant la « pause humanitaire » quotidienne de cinq heures demandée la semaine passée par la Russie.
L’armée syrienne, soutenue par la Russie et l’Iran, mène depuis la mi-février une des offensives les plus meurtrières sur l’enclave. Aux bombardements s’ajoutent depuis mardi dernier des opérations au sol.
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’offensive terrestre des forces loyalistes leur a permis de reprendre le quart de l’enclave.