Baghouz – Les djihadistes retranchés à Baghouz, dernier réduit de l’Etat islamique dans l’est de la Syrie, ont lancé mercredi deux contre-offensives qui ont été repoussées avant qu’ils n’aient progressé, rapportent les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Le dernier numéro du magazine Al-Naba de l’#EI publie la biographie des #djihadistes français Fabien et Jean-Michel #Clain, récemment tués à #Baghouz en #Syrie pic.twitter.com/WlkeUv3BLo
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) March 14, 2019
La seconde attaque a été beaucoup plus violente que la première, selon le mouvement arabo-kurde qui assiège la ville depuis plusieurs semaines avec l’appui de la coalition internationale sous commandement américain. « Ils ont profité de la fumée et de la poussière soulevée à Baghouz. Les combats se poursuivent. Ils n’ont pour le moment pas progressé », précisent les FDS, qui disent en outre avoir déjoué plusieurs attentats suicide.
Cette tête me dit fortement qqch 🤨 n'est-ce pas lui que l'on voyait svt ds la propagande daechienne ?
Alors c'est sûr qu'il y faisait pas sa tête de victime #Baghouz pic.twitter.com/r1TU4YhVGW— *** CHIRINE *** (@amra_772) March 6, 2019
Selon leur porte-parole Moustafa Bali, les FDS soutenues par les avions de la coalition ont lourdement bombardé la ville dans la nuit avant d’aller au contact des combattants de l’EI au petit matin. D’épais nuages de fumée s’en élevaient mercredi après-midi, alors que des tirs et des explosions retentissaient.
Après avoir reporté plusieurs fois l’assaut final pour permettre l’évacuation des civils, les FDS ont repris leur offensive dimanche. Leur porte-parole avait annoncé dans la nuit que 3.000 combattants et membres de leur famille avaient encore quitté la ville en 24 heures.
Selon un officier kurde, la libération de Baghouz devrait être annoncée dans les trois ou quatre prochains jours. Cette nuit-là, il attend un millier de combattants et leurs familles qui se sont rendus. Il resterait environ 700 personnes à l’intérieur de l’enclave, qui finiront par sortir dans les 48 prochaines heures, après une nouvelle vague de frappes ou des tirs de snipers. Comme celui qui a frappé ce Tunisien, qui a rejoint Daech il y a cinq ans. « Je suis venu en Syrie pour appliquer la loi de Dieu », dit-il, allongé sur un brancard de fortune, une poche de sang à la main.