Paris, 15 novembre (Reuters) – L’islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé de viol par plusieurs femmes en France, a obtenu sa remise en liberté sous conditions après neuf mois de détention provisoire, a-t-on appris jeudi auprès de l’avocat de l’une des plaignantes.
Si dès le début il avait reconnu sa double vie et de multiples maîtresses occasionnelles, il n'aurait peut-être jamais passé une nuit en prison https://t.co/tnD7Lu9HbZ
— Romain Caillet (@RomainCaillet) November 15, 2018
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a notamment posé comme condition à sa libération le versement d’une caution de 300.000 euros, a-t-on précisé de même source.
DERNIERE MINUTE : Tariq Ramadan obtient sa mise en liberté sous conditions, annonce son avocat à l'AFP. #tariqramadan https://t.co/kWNuXSxfDw
— Jean Marc Morandini (@morandiniblog) November 15, 2018
Tariq Ramadan devra également remettre son passeport et se soumettre à un pointage hebdomadaire dans un commissariat. Il se voit interdire de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec ses victimes présumées.
L’islamologue, qui souffre de sclérose en plaques, est détenu à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne). Il est également visé par une plainte aux Etats-Unis et une autre en Suisse pour des faits similaires.