Paris, — L’association LGBT Shams a décidé de porter plainte contre le chef du gouvernement Elyes Fakhfakh auprès de la Cour pénale internationale, a indiqué Mounir Baatour, Avocat, Co-fondateur et Président de SHAMS.
#LGBT en #TUNISIE : Jusqu'à quand allons-nous continuer à dire « jusqu'à quand? ». SHAMS agit et porte plainte contre l’État tunisien pour crime contre l’humanitè devant la CPI. Dans une missive juridique très argumentée Shams met chacun devant ses responsabilités… pic.twitter.com/O5A5c7Au0G
— Mounir Baatour (@mounirbaatour) June 5, 2020
« Pour dénoncer les persécutions dont est victime la communauté LGBT+ en #Tunisie Drapeau de la Tunisie, l’association #Shams a décidé de porter plainte contre le chef du gouvernement Elyes Fakhfakh auprès de la Cour pénale internationale, » précise Mounir Bouatour sur son compte Twitter.
L’ex Candidat à la Présidence de la République en Tunisie et Président du Parti libéral tunisien dénonce dans le texte de la plainte la persécution de la communauté LGBT, devenue de plus en plus systématiques, selon lui.
« La persécution dépasse la pénalisation des rapports sexuels non-normatifs, et s’applique plus vastement sur l’identité sexuelle des personnes faisant partie de la communauté LGBT, notamment les cours pénales Tunisiennes qualifient le fait d’habiller des vêtements féminins par les hommes dans l’espace publique comme délit d’atteinte à la pudeur publique, » ajouté le texte de la plainte que nous avons consulté.
Test anal
L’association rappelle que, « les chambres correctionnels en Tunisie ont inculpé à plusieurs reprises, des homosexuels qui ont fait recours contre des agresseurs ou des violeurs et punissant les victimes au lieu de leurs bourreaux. »
« État Tunisien est jusqu’au jour est impliqué dans la pratique du test anal forcé pour les homosexuels contre leur volonté, » précise le texte de la plainte.