Celle de ce que nous sommes vraiment: un peuple en manque de culture et d’éducation, un peuple qui vit dans le mensonge, dans le faux et l’usage de faux, mais un peuple qui a enfin pris la mesure de son ignorance, de ses limites et qui a décidé de se faire un nom, un projet et un avenir.
Je reprends une phrase de la pièce de théâtre « Knock » (de Jules Romains) qui dit: on ne peut pas guérir un mal qui traine depuis des années en quelques jours et j’en fais le brin d’espoir qui me raccroche au soulèvement du 14 janvier 2011 en me disant que changer de mentalité et de mode de vie comme changer de perception sociétale demande plus de 8 ans à condition d’emprunter le bon chemin et d’adopter les bonnes résolution.
Se rendre compte de ses faiblesses, de ses fautes, de ses incompétences n’est que le début de sa nouvelle construction. C’est une étape fondamentale dans le processus du développement et un passage obligé vers un monde meilleur. Les grandes révolutions de l’histoire ont connu beaucoup de sang et de larmes et n’ont réussi qu’après avoir payé le prix fort.
Nous avons entamé une marche vers le progrès qui nous a permis de localiser nos amis et nos ennemis. Ils se trouvent que ceux qui ne nous veulent pas du bien sont très nombreux et ont des ramifications à travers le monde.
Ceux qui nous aiment manquent un peu de courage et de détermination. Mais la machine est bien lancée. La route est pleine d’embuches mais elle est bien tracée. Nous ne pouvons et nous n’avons plus le droit de faire marche arrière même si il nous a semblé avoir mieux vécu dans un passé lointain.
Je considère que le 14 janvier 2011 était le premier jour de notre nouvelle vie. Comme dans tous les débuts, un positionnement et une effervescence étaient nécessaires. Nous n’avons pas fini avec les secousses mais nous en sortirons car il est impossible de vivre dans l’obscurité alors le monde des intelligents a choisi la lumière.
2019 est une année électorale, il faut dégager les intrus par les urnes pour reprendre l’initiative et construire un avenir dans le progrès, la justice et la paix.
Nous allons réussir! Bonne fête car j’aime la fête et je crois à ses bienfaits !
Par Ali GANNOUN, Universitaire