Encouragés par le laisser-aller, par les messages de faiblesses, de plus en plus de groupes de chômeurs manipulés, d’hommes de mains rémunérés, d’activistes religieux et de séparatistes agissant par conviction, vont organiser des sit-in ici et là. Partout dans le pays.
?BREAKING NEWS – #Tunisie: L'armée tire en l'air pour repousser des manifestants."
➡https://t.co/R3sbxemTjV #Tataouine pic.twitter.com/7Fq3MHikBz— FranceNews24 (@FranceNews24) May 20, 2017
Le gouvernement des faibles va gérer à reculons, il va accepter de plus en plus de négocier avec les groupuscules et se déconsidérer. C’est ce qu’on a vu à Kerkennah, dans le bassin minier, à Tatouine, à Ben Guerdène,…
On nous prépare déjà un coup en rapport avec le sel et avec la Cotusal « qui dilapide nos richesses ».
Ce mouvement va monter du sud au nord et se répandre. L’Etat finira par réagir mais il sera trop tard. Il le fera lorsque des intérêts vitaux (ports, aéroports, centrales électriques, autoroutes, casernes..), seront encerclés et menacés. L’armée sera obligée de tirer sur la foule. Cela déclenchera la guerre civile.
#Tataouine – protesters in #Kamour shut #Tunisia 's main & oldest #petrolem & #gas Trapsa vane#OMV #Perenco #jobs #corruption#الرخ_لا pic.twitter.com/kkFTvZuKuE
— Mourad Teyeb (@MouradTeyeb) May 20, 2017
Aujourd’hui, il est encore temps. Juste un peu de temps reste à la disposition de décideurs qui ne décident pas. Un message de fermeté, de résolution, de détermination doit être envoyé à tous. Sinon la racaille va nous uriner dessus. Tous. Personne n’en réchappera.
Cela fait 6 ans que nous ne faisons qu’annoncer des évènements qui sont arrivés. Ce que je dis là, va arriver.
Certains parmi nous ont déjà préparé un plan de repli, un plan d’évacuation, d’autres, la majorité, les faibles, les pauvres, les fragiles, paieront les dégâts.
Par Chokri Mamoghli, universitaire