Tunis, — La plénière consacrée à l’examen du projet de Loi de Finances 2021 a été suspendue, ce lundi matin, suite à une violente bagarre entre des parlementaires. Un député de l’Alliance de la dignité aurait agressé physiquement un député du Bloc démocratique. De nombreuses voix appellent le président Kaïs Saïd à « dissoudre » le parlement.
L'abus que l’#ARPTn fait de cette liberté d’expression est si criminel et si outré, qu'il conduit à l'anarchie des députés Makhlouf et Affes. La violence physique @ARPtn sert les desseins de @RGhanouchi qui l’utilise tactiquement depuis 2011 pour faillir la #Dignité en #Tunisie.
— __ (@NoMoreNato_) December 7, 2020
Plusieurs voix se sont multipliées aujourd’hui, appelant le président de la République à dissoudre l’ARP après les scènes de violence entre des parlementaires au sein même de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
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Le Parlement doit être suspendu et Ghanouchi doit assumer la responsabilité de la violence qui vient de ses acolytes, » selon l’avocat Imed Ben Hlima. « L’objectif n’est ni l’insulte ou ni la confrontation de deux visions de la vie mais obtenir la dissolution de l’ARP. Nos députés sont de bien grands naïfs à ne pas saisir le sens de cette hostilité répétée, » selon la journaliste de JA Frida Dahmani.
Les députés tunisiens utilisent la violence pour communiquer entre eux. L’ARP est devenue ingérable car son président, le gourou Ghanouchi est impotent. Ses chiens enragés s’attaquent librement à tout le monde donnant une exécrable image de cette institution aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Tunisie.
« Cette fois-ci c’est très sérieux, le somnambule de Carthage devra siffler la fin de la partie et déclarer courageusement la dissolution de cette scandaleuse assemblée. »
« Le gouvernement fera appel aux ordonnances et le peuple sera convié à se prononcer par voie de référendum sur une nouvelle loi électorale. Dans un délai maximum de 3 mois des élections législatives anticipées seront organisées, ça suffit maintenant. De la risée du monde nous sommes passés aux politiques hooligans primitifs qui déshonorent la démocratie, » a écrit sur son compte Ezzeddine Zayani, ancien ambassadeur à la retraite.
Le président Kaïs Said a menacé en février dernier qu’à défaut d’un vote de confiance pour valider le gouvernement Elyes Fakhfakh, la seule autre option était de dissoudre l’Assemblée et déclencher des élections anticipées.