Tunis, (avec Xinhua) – La 33e Conférence des chefs des départements arabes de lutte contre les stupéfiants s’est achevée jeudi au siège du secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur à Tunis, appelant à renforcer la coopération arabe en matière de sécurité face au fléau de trafic de stupéfiants et de substances psychotropes dans toute la région arabe.
« Les participants à la conférence ont appelé les États membres à renforcer le contrôle de la toxicomanie au niveau de la famille, de l’école et des communautés en utilisant des méthodes scientifiques efficaces pour remédier aux vulnérabilités environnementales et individuelles », peut-on lire dans une note du secrétariat général du Conseil.
Les chefs des départements arabes de lutte contre les stupéfiants ont, par ailleurs, souligné la nécessité de renforcer le contrôle du développement, de la fabrication et du trafic de stupéfiants, ainsi que de mener de nouvelles études pour détecter les divers aspects de ce phénomène et ses effets physiques et psychologiques.
Ils ont également appelé à la promotion et au soutien de programmes de développement alternatif dans les domaines de la culture de drogues illicites, de la réglementation et du contrôle de la circulation des monnaies virtuelles et à la prévention de son utilisation abusive dans les circuits de trafic de drogue et le blanchiment d’argent.
Des représentants des ministères arabes de l’Intérieur, de la Ligue arabe, de l’Interpol, de l’Agence européenne pour les gardes-frontières et les gardes-côtes, ainsi que du Centre d’information criminelle pour la lutte contre les stupéfiants, ont participé à cette conférence arabe.
