La soirĂ©e Ă©tait calme jeudi en Tunisie sauf Ă Siliana (nord-ouest) oĂ¹ de nouveaux heurts sporadiques entre des jeunes et des policiers ont eu lieu, au quatrième jour d’une contestation alimentĂ©e par des mesures d’austĂ©ritĂ©.
Des dizaines de jeunes sont descendus jeudi soir dans les rues et jetĂ© des pierres sur des agents sĂ©curitaires qui ont ripostĂ© par des tirs de gaz lacrymogène, a constatĂ© un correspondant de l’AFP.
Mais la situation Ă©tait calme Ă Sidi Bouzid, ainsi qu’Ă Kasserine, autre ville du centre dĂ©favorisĂ© du pays, et Ă Tebourba, Ă 30 km Ă l’ouest de la capitale, oĂ¹ un protestataire est dĂ©cĂ©dĂ© lors des heurts dans la nuit de lundi, ont indiquĂ© des correspondants de l’AFP.
Plusieurs dizaines de chĂ´meurs se sont rassemblĂ©s dans le centre de Sidi Bouzid, ville pauvre du centre du pays d’oĂ¹ Ă©tait parti le soulèvement de fin 2010, selon un correspondant de l’AFP.
Trois responsables locaux du Front populaire, parti de gauche, ont Ă©tĂ© arrĂªtĂ©s jeudi Ă Gafsa sur la base d’un tĂ©moignage les accusant d’avoir discutĂ© avec des jeunes qui ont ensuite incendiĂ© un commissariat, a indiquĂ© un cadre du parti.
Trois responsables locaux du Front populaire, parti de gauche, ont Ă©tĂ© arrĂªtĂ©s jeudi Ă Gafsa sur la base d’un tĂ©moignage les accusant d’avoir discutĂ© avec des jeunes qui ont ensuite incendiĂ© un commissariat, a indiquĂ© un cadre du parti.
Plus de 600 personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es depuis lundi a indiquĂ© jeudi Ă l’AFP le porte-parole du ministère de l’IntĂ©rieur, Khalifa Chibani.