Paris (Reuters) – Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de L’Économie et des Finances, juge « raisonnable » un prix plancher de 2,17 milliards d’euros pour l’attribution des enchères 5G aux opérateurs télécoms. « Nous ne maximisons pas le montant des enchères 5G », déclare-t-elle dans un entretien aux Echos publié dimanche.
La Commission des participations et des transferts (CPT), autorité indépendante chargée de donner un avis sur la valeur minimale en dessous de laquelle ne peut être cédé ce bien public, a fixé le prix des fréquences à 2,18 milliards pour la totalité des 310 MHz disponibles.
L’Arcep, autorité de régulation des télécoms en France, a transmis au gouvernement le cahier des charges pour l’attribution aux opérateurs des fréquences 5G, la technologie mobile de nouvelle génération, une initiative attendue de longue date.
Les règles du jeu de cette procédure sont attendues fébrilement par les opérateurs français – Orange, SFR, filiale d’Altice Europe, Bouygues Telecom et Free (Iliad) – préoccupés par l’envolée des prix lors des enchères 5G en Italie et en Allemagne pour quelque 6,5 milliards d’euros dans les deux cas.
Elizabeth Pineau